Le souffle


Comme les jours sombres s’assemblent à nouveau jusqu’à l’accumulation de la pire bêtise
Toujours plus bas les têtes se baissent et le cauchemar continue
Les murs de silence autrefois barbelés se brisent d’éclats sans le rire des enfants

Où vont les rêves quand au réveil on dégorge
Où va l’amour quand au réveil on crève
Le monde un jour ne tournera plus

Affreusement levée la masse noire des jours sans lune brouille les esprits
Comme autant de radios prêtes à ne plus dégoiser qu’insanités
Le bon vieux temps revient mais la pureté fractale de l’histoire nous garantit les étoiles

Ah si la mort nous enjoint
À ne plus résister
Le monde un jour sera vide

Partout la marque de l’ordre imprime le rictus dans un bain de sang
L’épouvantail ne vient pas du magicien d’Oz
Et les roses ont été sacrifiées il y a bien trop longtemps

Le silence du vacarme
Entendez le à votre tour
Pertes sans profit

L’inanimée l’emporte sur la vie
Retour à l'âge de pierre
Sur laquelle un con a bâti son église
Pour combien de MILLIARDS de morts
La dette peut elle être épongée

Ah sentir le souffle comme jamais
Aller et revenir enfin
Lancer la vie très loin
Le souffle de l’orgasme