Au bois galant si vrai d’histoires
Si vaines tu ne le sais pas
Mais souris aux délices noires
Qui ne songent qu’à ton trépas
On entend flotter Mélodie
Apocalyptique au nul son
De toute expression affadie
Dont quelques uns font la chanson
Galant le bois des faux sourires
Tu n’y marches pas sans frayeur
Au bruit des cloches tu délires
La torpeur y coule en sueur
Un vieux fantôme entame encore
L’incantation à tous les vices
Qui tout ton petit corps dévore
Pour ne remplir que ses calices
Si tu ne songes pas à moi
Daigne implorer sur ce tombeau
La frigidité de l’émoi
Dans tes yeux comme aucun flambeau
Si tu ne songes au morbide
Bois galant si vain sauras tu
Mener tes pas où je te guide
Vers ce bois au mot sans vertu
Accepte la main du fantôme
Afin de vivre au renouveau
De la rose que l’on embaume
Pour dissiper l’ancien caveau
Quel bijou caché par la brume
Osas tu garder des envieux
Au mieux pour que je me consume
En ton antre des plaisirs vieux